The Disaster Artist, un dîner de cons hollywoodien

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Malgré les bons retours de la critique et son succès dans les festivals, le dernier film de James Franco passe à côté de son sujet. “The Disaster Artist” raconte la façon dont le film “The Room”, sorti en 2003 et connu pour être le pire film du monde, a pu voir le jour dans la douleur, porté à bout de bras par son réalisateur Tommy Wiseau. Sous couvert d’hommage, “The Disaster Artist” ressemble plutôt à une énorme moquerie. James Franco, qui interprète par ailleurs l'exécrable Wiseau, semble regarder avec beaucoup de condescendance les acteurs et réalisateurs qui n’ont pas su arriver à son niveau dans l’industrie hollywoodienne. Au lieu d’expliquer la véritable histoire de la création de ce nanar devenu culte, James Franco s’épanche sur une histoire d’amitié hollywoodienne assez quelconque entre le réalisateur et un de ces acteurs et on se demande jusqu’à la fin ce qu’il a voulu raconter.Podcast animé par Thomas Rozec avec Lelo Jimmy Batista, David Honnorat, Stéphane Moïssakis et Perrine Quennesson RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONThe Room (Tommy Wiseau, 2003), The Disaster Artist (James Franco, 2017), The Disaster Artist (Greg Sesteros et Tom Bissell), Dave Franco, Seth Rogen, Ari Graynor, Charlyne Yi, Bob Odenkirk, Sharon Stone, J.J. Abrams, Faulkner, The Sound and Fury (James Franco, 2014), Interior. Leather Bar. (James Franco, 2013), Le Dîner de cons (Francis Veber, 1998), The Rythm of the Night (Corona, 1993), Faith No More (Epic, 1989), Bernard Launois, Jean-Marie Pallardy, Black Cobra (Stelvio Massi, 1987), Vivre pour Survivre (White Fire) (Jean-Marie Pallardy, 1984), Ed Wood (Tim Burton, 1994), Freaks and Geeks (Paul Feig, 1999), Il était une fois James Dean (Mark Rydell, 2001), Life (Anton Corbjin, 2015), John C. Reilly, 15h17 (Clint Eastwood, 2018), Chasseur blanc, coeur noir (Clint Eastwood, 1990), African Queen (John Huston, 1951), Marguerite (Xavier Giannoli, 2015), Moi Tonya (Craig Gillespie, 2017), England is mine (Morrissey, 2017), Les garçons sauvages (Bertrand Mandico, 2017)RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURLA RECO DE STÉPHANE MOÏSSAKIS : “Chasseur blanc, coeur noir” de Clint Eastwood (1990), un film sur John Huston lors du tournage d’African Queen et qui était obsédé à l’idée de partir faire la chasse aux éléphants. Un beau film sur l’obsession présenté à Cannes lors de sa sortie.LA RECO DE DAVID HONNORAT : “Marguerite” de Xavier Giannoli (2015) avec Catherine Frot, l’histoire d’une très riche aristocrate qui se rêve cantatrice. LA RECO DE PERRINE QUENNESSON : “Moi Tonya” de Craig Gillespie, un film qui porte aussi sur un personnage profondément détestable mais qui profite de cette occasion pour parler d’une certaine Amérique “Redneck” rarement mise en avant.LA RECO DE LELO JIMMY BATISTA : “England is mine” de Morrissey, le chanteur des Smith et “Les Garçons Sauvages” de Bertrand Mandico.CRÉDITSEnregistré le 1er mars 2018 à l’Antenne (Paris 10eme). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice : Albane Fily. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.POUR ASSISTER AUX ENREGISTREMENTSPour assister à notre prochain enregistrement en public à L'Antenne Paris, rendez-vous sur notre page bingeaudio.eventbrite.com For information regarding your data privacy, visit acast.com/privacy

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