#11 Christelle Dubois, pompes funèbres et médium : "A leurs funérailles, les morts sont là !"
Happy End - A podcast by Sarah Dumont
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Eh oui, un conseiller funéraire peut cacher des facultés particulières. C'est le cas de Christelle Dubois qui gère aujourd'hui deux agences funéraires en Bretagne ! A l’âge de 8 ans, Christelle a failli perdre la vie dans un accident de voiture et a vécu une expérience de mort imminente. Cette expérience a profondément modifié sa vision de la vie et elle en revenue avec des facultés médiumniques. Après avoir longtemps travaillé comme pompier volontaire et aide-soignante auprès des personnes en fin de vie, elle a choisi d'ouvrir une agence de pompes funèbre en Bretagne. Autant dire qu’entre le monde des vivants et des morts, et ses deux activités, son agenda est bien rempli. Christelle Dubois est aussi l'auteure de trois livres sur l'accompagnement de fin de vie et la communication avec les défunts. Retrouvez-les sur son site. Ce qu'elle a dit : "Les morts m'interpellent car ils sentent que j'ai la capacité de les entendre. Certains passent juste me dire coucou, d'autres ont des messages à me faire passer. Je les vois aussi. A l'hôpital, je lles regardais s'élever tranquillement sans le dire à la famille ou aux autres soignants." "Je n'ai jamais voulu faire de la médiumnité ma profession car je souhaitais faire un travail terrestre. Mais je peux proposer mes services à des parents ou conjoints endeuillés une à deux journées par mois. Car il est important pour moi de les aider. " "J'avais envie de prendre soin des défunts. Le funéraire, j'y réfléchis depuis 5 ans mais il m'a fallu du temps pour intégrer ce monde car je ne me sentais pas légitime. Puis, j'ai senti qu'il fallait que je sois auprès des familles au moment où leur deuil commence. Ce changement de profession a réactivé mes capacités médiumniques. Je redécouvre, l'âme, ses choix, ses besoins au moemnt des funérailles." "L'âme a besoin qu'on prenne soins de son corps, de dire des choses à ses proches. J'essaie alors de transmettre des mots à la famille. C'est loin d'être facile mais j'essaie d'adapter le message à ce que peut entendre la famille. Je ne veux pas faire de la médiumnité sauvage, ni être intrusive. Parfois, c'est fermé et je reste cantonné à mon rôle d'accompagnatrice de pompes funèbres." "Les défunts assistent à leur enterrement ! Je n'ai pas vécu une cérémonie où l'âme n'était pas là. Elle jette un coup d'œil à ce qui se passe : elle a besoin de cet hommage pour finaliser son temps terrestre. Une raison de plus pour que les vivants ritualisent son départ. Surtout avec de la lumière, des sons... L'âme est sensible aux vibrations : ça la nourrit et l'aide à partir." "Je veux enlever l'image austère des pompes funèbres et proposer d'autres choses aux familles. Mais souvent, après la perte d'un proche, on se tourne à nouveau vers du traditionnel : ça rassure".